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OKR : une méthodologie pour se fixer des objectifs en équipe


Dans cet article, retrouvez des conseils pratiques, et des exemples de mise en place d'OKR dans Notion, Asana, Google Sheets et Trello




Certains d'entre vous l'ont peut-être fait en décembre, d'autres sont en plein exercice : celui de se définir des objectifs ! Et dans les méthodes pour y parvenir, celle des OKR revient souvent.



Se fixer des OKR : y aller, et s'améliorer pas à pas


Le + dur dans la méthode OKR, ce n'est pas de comprendre ce qu'il faut faire, c'est de le mettre en application. L'important est donc d'intégrer l'idée globale, de se lancer, et de s'améliorer par la suite : avec l'habitude, vos objectifs seront de + en + pertinents.


Le O de OKR fait référence aux objectifs : que veut-on atteindre ? Et le KR au Key Result : quels sont les résultats qui nous permettront de valider que l'objectif est atteint ? Exemple : mon objectif, c'est d'apprendre à faire du vélo. Mais quel sera le résultat qui me permettra de dire que j'ai atteint mon objectif ? Si je parviens à faire 500m à vélo sans me casser la figure, je considère que j'aurai appris à faire du vélo. Voilà mon Key Result.


A noter : cette transcription d'un objectif en key result est l'étape la plus difficile.

  • Parce qu'elle oblige à penser en éléments mesurables. Décomposez votre objectif : ça signifie quoi pour vous de savoir faire du vélo ? De réussir à parcourir une distance minimale ? De tomber le moins possible ? De pouvoir en faire pendant un temps défini ? De réussir à pédaler en levant une main du guidon ? Les deux ?

  • Vos Key Results dépendent aussi de votre ambition. Pour l'un, savoir faire du vélo nécessitera de pouvoir faire un tour du lac d'Annecy à vélo sans tomber (presque 40km). Pour un autre, réussir à faire 100m sera satisfaisant. Trouvez le juste milieu. Assez ambitieux pour vous sortir de votre zone de confort, mais pas inatteignable pour vous garder motivé.

Ci-dessous, un exemple d'objectif et de key results cités dans le guide OKR d'Asana disponible ici :



A quelle fréquence déterminer des OKR ? Faut-il décomposer ses OKR en sous-OKR ?


Les avis divergent : certains se fixent des OKR annuel, d'autres trimestriels.


Et certains redécomposent leurs OKR : chaque résultat-clé devient par exemple l'objectif d'une équipe, et chaque équipe redécompose son objectif en résultats-clés. Jusqu'au dernier échelon éventuel, en fixant un objectif et des résultats-clés à chaque personne de l'équipe.


Décomposer ses OKR en sous-OKR tort un peu les définitions d'objectif (ce qu'on veut atteindre) et KR (comment on mesure qu'on a atteint l'objectif).


Dans l'exemple du vélo, on pourrait considérer que le résultat-clé "Faire du vélo sur 500m sans tomber" devient un objectif. La question est alors : comment y parvenir pas à pas ? Les résultats-clés pourraient être : réussir 5 fois à faire 100m sans tomber, puis réussir 10 fois à faire 300m sans tomber, etc. Une autre manière de voir les choses consiste à décomposer ses résultats-clés en projets et en tâches à réaliser : s'entraîner d'abord sur une draisienne, faire des exercices pour trouver son équilibre, slalomer entre des plots, etc. On relie ainsi les objectifs à quelque chose de concret.


A garder en tête : trop d'OKR tue l'OKR. L'essentiel est de donner un mouvement global à votre équipe, de savoir où elle va, de comprendre ce qui est le + essentiel à atteindre, et de partager cette vision, puis de décomposer au fur et à mesure en éléments mesurables, et en projets et tâches concrètes pour atteindre ces résultats.


Fixer ses OKR est inutile, si on n'en fait pas un suivi


Déterminer ses OKR, c'est bien, c'est déjà une belle étape. Mais vous en tirerez de la valeur surtout si vous les suivez et les faites éventuellement évoluer ! Faites-vous au quotidien des tâches qui vous permettent d'avancer vers vos objectifs ? Vos objectifs sont-ils toujours pertinents par rapport à la situation dans laquelle vous êtes ?


Prévoyez donc en avance dans vos agendas des points d'équipe pour une révision trimestrielle ou à mi-année. Faites-le maintenant. Envoyez une invitation à l'équipe, même si on parle d'une réunion qui aura lieu en avril ou en juillet.


Et concrètement, comment garder une trace de ces OKR ? Un fichier Excel ou GoogleSheets peut faire l'affaire, mais c'est un peu fastidieux à mettre en place, et à maintenir. Toutefois, si c'est cette option que vous choisissez, voici un modèle d'OKR dans Google Sheets réalisé par Michael Williams.


Mais vous pourriez avoir envie d'aller + loin, et utiliser des outils de gestion (Notion, Trello, Asana) pour plusieurs raisons : 1) vous simplifier la vie, et surtout 2) lier vos objectifs à vos projets et tâches opérationnelles. On l'a évoqué + haut : rien de + inutile que des objectifs qui ne sont pas reliés à ce que vous faites au quotidien !


D'autres outils vous permettent aussi d'avoir un suivi clair de vos objectifs, comme Javelo ou Elevo.


S'inspirer d'autres exemples


Vous faites très certainement partie de communautés d'entreprises ou de gens qui partagent des problématiques similaires. Interrogez-les : sur Slack, via un post LinkedIn, un message sur WhatsApp. Se sont-ils fixés des OKR ?


Vous pouvez aussi taper "OKR" sur Google, et vous trouverez des exemples.


Et enfin, c'est bien de s'inspirer, mais là encore, ce n'est pas parce que vous aurez vu 1000 exemples d'OKR que vous saurez les définir. Le mieux : c'est de se jeter à l'eau ! Mais si vous avez quand même envie d'avoir des exemples, Florent Decuse propose sur LinkedIn une BDD de 180 OKR.


Quelques ressources utiles complémentaires




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